je nous en extension

Il m'arrive de penser que de notre amour polymorphe plus tard me restera les hypothèses en foule qui peuplent nos silences.

Notre amour prend sa place dans l'intervalle qui séparent nos bavardages, il est dans les yeux de celui qui écoute, dans les oreilles de celle qui regarde, dans nos corps qui s'interrogent, dans nos gestes et notre immobilité, quand chacun se tait, quand l'un oublie de dire, quand l'autre sourit.

Une grammaire mystérieuse guide nos mains, ryhtme nos corps, nous inscrit dans un temps parallèle, crée notre solitude.

Nos heures communes sont perfectives, imperfectives, inchoatives, nos heures communes et les heures sans nous, quand le chant du doute se poursuit en notre absence.

Il a je, il y a il, et depuis lui et moi, il y a nous. L'autocréation d'un langage. Je traduirai.

1 commentaire:

Camille a dit…

Je vais me répéter, mais je suis profondément impressioné. Ce sont les musiques que j'écoute qui accompagnent ces mots, ces mots qui semblent être le versant opposé de mon histoire.