En lisant là un article sur l'anima et l'animus me vient à l'esprit une évidence : ce qui me perturba longtemps dès notre rencontre, me tortura aussi l'esprit et éveilla un système instinctif de défense, une résistance, dans la part la plus reculée de mon être (cet au-delà du langage), a été que je projetais certaines formes d'attente en lui et que lui décidément semblait ne rien attendre quoi que ce soit de moi, bien qu'il fût fidèle à nos rendez-vous et d'une sincérité désarmante dans son désir et dans son amour pour moi - il n'attendait rien.
Cette résistance, sorte de noeud vivant et autonome, me jetait dans une complexité de contradictions, que je qualifierais presque de féminine, et me rendit sans aucun doute à plusieurs reprises injuste envers lui, ou du moins étonnamment agressive.
Ce qui s'animait en silence dans cette part de non-dits, de "dire progressif" - magma où les mots et la conscience prennent réalité, là où s'érigent le sens et l'intelligence -, provenait de l'incompréhension et du refus inconscient de quelque chose. Quelque chose qui rendait évident un défaut de confiance.
Il était la tranquillité et j'étais l'inquiétude, et une inquiétude qui se nourrissait fébrilement de sa tranquillité incompréhensible.
Une pression.
Cela a évolué, le noeud s'est détendu. Mais le mystère demeure.
Il y a là de quoi gratter, et je le ferai. Creuser pour fouiller, creuser pour enterrer, ou -
Cette résistance, sorte de noeud vivant et autonome, me jetait dans une complexité de contradictions, que je qualifierais presque de féminine, et me rendit sans aucun doute à plusieurs reprises injuste envers lui, ou du moins étonnamment agressive.
Ce qui s'animait en silence dans cette part de non-dits, de "dire progressif" - magma où les mots et la conscience prennent réalité, là où s'érigent le sens et l'intelligence -, provenait de l'incompréhension et du refus inconscient de quelque chose. Quelque chose qui rendait évident un défaut de confiance.
Il était la tranquillité et j'étais l'inquiétude, et une inquiétude qui se nourrissait fébrilement de sa tranquillité incompréhensible.
Une pression.
Cela a évolué, le noeud s'est détendu. Mais le mystère demeure.
Il y a là de quoi gratter, et je le ferai. Creuser pour fouiller, creuser pour enterrer, ou -
3 commentaires:
c'est marrant, tu l'as déjà dit ailleurs que parfois vous vous "disputez" mais je n'arrive pas du tout à vous imaginer par contre le reste je l'imagine super bien :)
Nous non plus, pour tout avouer...mais on est assez enclins à se chamailler. Pour le reste, ah pour le reste! on met en oeuvre ce qu'on imagine. Toute idée reste la bienvenue dans l'imagination...
Je vous lis depuis avant, et je trouve chacun de vos articles formidables. Vous exprimer ce que je cherche à coucher sur le papier depuis quelques mois avec une sincérité et... une.. prudence ? qui rendent l'idée plus belle encore. Merci beaucoup.
Aum.
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