(less) wild thing


L’envie ne m’est pas passée devant, ni le désir – mais c’est comme si tout autour de cela quelque chose avait dégonflé, une bulle, une peau, une matière de gâteau – quelque chose de ce goût –là.
Rien de quoi fouetter un chat - ni ses fesses.
C’est bien assez de deux hommes, après tout.
Ce n’est pas que j’aie peur de ne pas exister, mais plus prosaïquement peur de ne plus ressentir, je veux de l’explosion, de sensations nouvelles, des désirs à m’envoler en explosant, de l’implosion.
Et elle a incarné cela, voilà. Elle avec son caractère, son physique particulier, sa séduction irréductible – ou si ! Réductible au jeu, à son manque de confiance peut-être, à mes regards inquisiteurs aussi.
On a glissé sur le même terrain (de jeux) (vagues), je veux croire que je n’étais pas la seule. On a glissé – et le glissement est une sensation érotique - dans la tête ou sur le corps ou par le corps, ou dans le regard, le gli sse ment.
Oui mais cela ne suffit pas.
Puis ç’a dégonflé, comme ça. C’est juste là, à la sortie du four. Je garde dans les narines et dans toutes les pièces de mes intérieurs un parfum tenace.
Le miroir de la pièce principale s’est brisé, face à terre dans un boucan affreux - j’ai éclaté aussi de rire.
Patience.


Wild Thing I think you move me...




(photo : Drtikol)

Aucun commentaire: