Possibly maybe


Bien sûr je suis en colère contre lui - rien de bien visible, rien qui ne s'exprime...mais - mon amour s'est teinté (voilé?) bien sûr quand il a accepté de me laisser retourner à la multitude. C'était un long processus, cela avait commencé en janvier dernier. Parfois je le trouve spectateur, trop - et son dernier mot sera toujours "mais vous êtes responsable de vous-même"...
Alors oui je ne serai pas femme de marin. Alors oui je veux la chaleur du corps le matin. Alors oui, je veux bâtir à deux...alors oui je veux désaimer, je veux pardonner, je veux quitter et être quittée, je veux manquer, je veux lui manquer, je veux que mon ventre trésaille, je voudrais un petit bout qui lui ressemble, je voulais.
Alors oui je voulais. Mais depuis la terre tremble, et les pains se sont multipliés. C'est comme me mettre en route dans l'exil, et remettre le couvert au lit. Avec plus de maturité. Avec un phare désormais, avec un point de retour, avec lui.
Le changement nous altère, oui vraiment. Et pourtant lui non, il semble à l'écart de tout cela. Incroyablement cyclique, incroyablement là.
Je hais à avoir à choisir - et il faudra bien choisir pour tardivement ne pas entrer en solitude comme au couvent de l'âge passé.
Où se situe dans le temps le point de non retour ?

(Klimt)

7 commentaires:

Unknown a dit…

Les notes se font plus fréquentes...et ce n'est pas pour me déplaire!

Anonyme a dit…

Je reviendrai...

Anonyme a dit…

merci...

Anonyme a dit…

le point de non retour... tout est là... je le découvre, enfin, je l'ai découvert... ça m'obsédait... décidément...

Anonyme a dit…

Vous n'imaginez pas comme c'est parfait de vous retrouver, un an plus tard, un matin 1er novembre dans l'ombre pluvieuse. Comment n'ai-je pas eu la ressource de vous chercher plus tôt ? Mystère. Retrouver votre voix. Vos quêtes, si éloquentes à mes yeux. "Ne pas entrer en solitude comme au couvent de l'âge passé." : magnifique.
Porte-toi bien.

... a dit…

Dérobée...

hi hi hi...

merci, être lue par une écrivante de ta sorte, c'est une belle promesse.

Qu'il pleuve ou qu'il vente, reviens !

Porte-toi bien aussi, en toute légèreté !

... a dit…

Julip à la tulipe, tu attises ma curiosité là !